C'est un véritable "vant de collaire" qui agite depuis quelques heures la plateforme de réflexion démocratique Twitter , suite aux épreuves de Bac de français série ES/S qui se sont déroulées tôt ce matin dans tous les centres d'examens de France et du commissaire Navarro.
En effet, ce sont rien moins que plusieurs centaines de philosophes en herbe (c'est le cas de le dire) et de futurs citoyens*** de la raie publique, qui ont tenu ce soir à prendre leur plus belle plume (non sans l'avoir trempée pour l'occasion dans le vitriol dont ils se servent pour couper les cachets d'ecsta), afin d'exprimer leur mécontentement et le profond sentiment de trahison qu'ils éprouvent suite à ce qu'il convient d'appeler une imposture.
***contrairement aux apparences, ces gens auront le droit de vote l'année prochaine (et le droit de conduire des voitures, aussi) (je dis ça, je dis rien...).
Questions cryptiques, textes imbitables, énoncés rédigés dans une langue étrangère "kon a pa haitudié en classes enkulé" : tout porte à croire que l'Education Nationale et le Gouvernement ont décidé de déclarer la guerre à ce qu'elle a perçu, à raison, comme une future élite dissidente et libre d'esprit, dangereuse pour les pouvoirs en place.
Une ire légitime, donc, jusque dans ses débordements.
Jugez vous-mêmes :
C'est vrai que c'était dur. Bonne chance à tous (dans la vie en général, je veux dire).
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L'avis du Colonel Reyel :
Heureusement, il a encore du répondant, le père Victor...